Les cours d’eau de la Montérégie ont fait l’objet d’une grande vague de redressement entre les années 1940 et 1980 dans le but d’évacuer rapidement l’eau des terres et augmenter les rendements. Ainsi plusieurs méandres ont été remblayés et drainés. Les rares méandres isolés encore existants présentent un bon potentiel d’habitat faunique, notamment pour l’herpétofaune si un apport en eau est suffisant pour assurer la présence d’étangs temporaires ou permanents.
Un tel méandre abandonné existait dans le bassin versant du ruisseau Richer. Son propriétaire a désiré valoriser ce lieu en l’aménageant pour créer un milieu humide et favoriser la biodiversité sur sa propriété.